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Le Havre - Normandie - France

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Le Dilettante

 

 

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7 mai 2010 5 07 /05 /mai /2010 10:35

 

















 


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6 mai 2010 4 06 /05 /mai /2010 16:05
















J'ai retrouvé le chaud Roger! Il prenait le soleil tranquillou dans le parc de Rouelle avec la soeur de Maryse... Incroyable... Ben c'est Max qui va être content... Vivement qu'on aille allonger nos vieilles quilles en terrasse pour siffler des orangeades et taper la manille...


Pour ceux qui sont perdus le premier épisode est ...





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5 mai 2010 3 05 /05 /mai /2010 09:58

 
















Peu de gens savent que le vieux Ray est venu s'installer au Tréport. On peut le voir certains soirs au Régal du Quai devant un plateau de fruits de mer et une bouteille de Cheverny. Mieux vaut ne pas le déranger quand il décortique son tourteau en relisant Marguerite Duras (son péché mignon). On peut pourtant l'accoster facilement quand il sort dans l'arrière cour du Beejoo Dancing, vers trois heures, pour griller une Craven A avec les hôtesses. Enfin... Facilement... Il vous faudra allonger quand même un bifton de cinquante au patron et payer une coupe aux filles. C'est le tarif pour approcher la légende. Mais moi je dis que c'est pas cher pour l'entendre raconter, d'une voix où roulent encore les salsoas, ses soirées caniveaux avec Chet Baker ou Lana Bombeeck...





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3 mai 2010 1 03 /05 /mai /2010 00:45



















Lui c’est Alex. C’est un teigneux qui s’y croit parce qu’à l’issue d’un casting on l’a embauché sous le titre de « première doublure ». Pour sûr, ça l’a grandi d’un coup ! Mais il est devenu tyrannique. Même à dessiner il fait des histoires, c’est dire… Il n’est pas de ceux qu’on redresse d’un coup de gomme !

Monsieur fait sa star. Pas question qu’il passe lui-même son casque au Miror ! Par contre il ne se fait pas prier pour aller remplir sa gourde de potion magique. On ne sait ce que c’est, son furieux rince-cochon. La formule, comme il se doit, est restée secrète, mais ça lui fout les bulots en mydriase dès la deuxième gorgée… L’embêtant quand il a bu, surtout l’été quand il fait chaud, c’est qu’il fait un peu n’importe quoi. Il est vite pénible avec les petites stagiaires. Il leur débite d’insanes gauloiseries, fait le coq, veut jouer à colin-maillard ou à cache-cache et esquisse des gestes un peu tendancieux. On comprendra bien que ce n’est pas bon pour l’image, ni pour l’ambiance familiale du lieu…

D’ailleurs il ferait bien de se méfier. Certains soirs on l’a vu, devant un parterre choisi de japonais qui opinaient du chef (toujours somnolant sur son bouclier celui-là, mais ça c’est une autre histoire…) frapper ses petits pectoraux, sauter sur place et dire « l’identité nationale c’est moi ! » Autant vous dire que si ça remonte jusqu’à la direction le syndicat ne pourra pas faire grand-chose pour lui… Faudra pas qu’il vienne se plaindre s’il se retrouve à nettoyer la cage aux marcassins…

 

Quant au monsieur, derrière, qui traîne sa mollesse et sa mélancolie, en fait, c’est une femme. C’est même la sienne. Elle s’appelle Maryline. Dans les vestiaires, avant la représentation, elle se colle une moustache et des gros sourcils roux pour faire illusion. Ça donne le change. En tout cas les petits enfants n’y voient que du feu. Avec des sangles dissimulées dans ses braies et sous ses seins (le talc n’est pas fourni) on lui attache un menhir en polystyrène peint dans le dos et le tour est joué. Pour les grandes parades elle doit chausser un faux pif. Elle n’y tient pas, à cause de son eczéma des narines.

Elle est gentille Maryline. Elle rattrape le coup avec les stagiaires, assure les remplacements quand il y a des défections ou des trous dans les plannings et donne même un coup de main aux romains pour enfiler les costumes.

 

Il n’y a pas longtemps qu’on sait qu’ils sont collés, eux deux. Ils avaient gardé la chose secrète et même fait bien des mystères pour la reconnaitre. Malins comme on est, on a vite compris qu’ils avaient des choses à cacher… On a ouvert notre boîte à fantasmes et on s’est mis à gloser à l’infini en salle de pause, moi le premier, pour les imaginer à l’horizontale… Certains se demandaient s’ils avaient une vie sexuelle normale ou si de drôles de perversions les unissaient… S’ils faisaient participer le chien (parce qu’ils en ont acheté un qu’ils ont appelé Fixette…) ou s’ils se torchonnaient gravement avant de grimper au septième ciel… On bavait nos cochonneries à deux balles en se tenant les côtes, fiers de nous exciter sur les improbables turpitudes de notre bouc à mystères…

 

Mais moi qui ai tant ri, je n’ai jamais su dire à mes collègues que je les avais vu main dans la main, par hasard, un week-end de printemps, au bord de l’Allier… Que je les avais suivis longtemps pour voler leurs rires… Que j’avais vu cette moitié d’homme se détacher souplement de sa grosse Maryline pour arracher d’un talus échevelé une petite fleur bleue (ouais, ouais, rigolez…) et la lui offrir. 

Comment raconter que ma gorge s’était serrée quand je l’avais vue se pencher sur lui pour l’embrasser doucement, amoureusement? Que j’avais souffert de leur complicité et ravalé d’un coup toute ma suffisance…Que la honte me rendait tremblant jusqu’à manquer de défaillir.

Et puisqu’il fallait forcément que je la boive toute entière ma honte, cet Alex, sans doute saisi d’une intuition, s’est retourné lentement vers moi. Son regard bienheureux et apaisé a rencontré le mien. J’ai balbutié un bonjour métallique, incongru, qui ne m’appartenait pas, auquel il a répondu avec un sourire confiant qui a achevé de me clouer sur place.

 

Le bonheur qu’on surprend est toujours indécent. Il résiste à l’envahisseur. L’invincible petit gaulois de carnaval avait beau jeu de me plonger son glaive en plein cœur…









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1 mai 2010 6 01 /05 /mai /2010 00:56

 















— J'te l'avais dit qu'il fallait qu'on se grouille! Qu'on allait les rater ces deux expos!
— Mais ma caille!...
— Y a plus de caille! ni de sucrette! ni de gerbille! T'es qu'une nouille, un liseron! Dindon, va! C'est pas possible, ça, Roberto! je finirai pas mes jours avec toi! J'aime autant te dire qu'après une pareille boulette le grand aigle impérial en a pris un coup dans l'aile! Mais à quoi tu penses quand t'es plus préoccupé par tes hémorroïdes ou ton arthrose?! C'était difficile de mettre un post it sur le frigo avec marqué dessus "Attention derniers jours!" souligné en rouge?!



Mes bons amis, soyez moins bêtes que Camille et Roberto. Ne vous chipotez pas pour si peu... Sans doute aurons-nous l'occasion de nous rencontrer en d'autres lieux pour d'autres expositions...



Et encore merci à tous ceux qui sont venus au THV et à la Galerne pendant ces quelques semaines, qui m'ont soutenu et à qui j'ai pu montrer mon boulot de ces derniers mois... Sans eux la fête n'aurait pas eu le même goût... C'était trop bon d'exister au-delà d'un écran d'ordinateur...

 




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25 avril 2010 7 25 /04 /avril /2010 16:41
















— T'as l'air pensif... Que t'arrive-t-il mon grelot d'amour?
— C'est qu'on n'y est pas encore retourné ma caille...
— Mais où donc? Ô mon if majestueux...
— Aux expos Soluto ma sucrette...
— Mais dis-moi, bel aigle impérieux, sans doute avons-nous encore le temps...
— Que nenni ma boulette! Il nous reste bien peu... Quelques jours seulement... à vrai dire une seule semaine....
— Oh mon grand cygne! Tu m'affoles! mets ta casquette, déploie tes ailes et porte m'y!
— C'est comme si c'était fait ma gerbille... Cale-toi bien contre mon flanc, je t'embarque...


Et c'est ainsi qu'ils retournèrent au Carré du Théâtre de l'Hôtel de Ville pour voir une fois encore mes tableaux et à la librairie La Galerne regarder les originaux de Vies à la ligne...  




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14 avril 2010 3 14 /04 /avril /2010 21:59

 




Vingt originaux de Vies à la ligne à la Galerne...






 

 

 

Gens d’encre…

 

 

Quoiqu’en sommeil tous ces gens étaient pourtant là, prisonniers du réservoir de mes stylos à encre. Patients, informes, noués peut-être les uns aux autres, ils attendaient d’être délivrés d’une pointe fine. Comme s’ils avaient été trop longtemps contenus ils ont surgi presque malgré moi, ont rempli mes blocs et envahi mes feuilles. Au fil de leurs apparitions ils m’ont raconté les histoires qu’ils portaient… Alors, pour les partager avec quelques proches, je les ai invités à venir peupler les écrans de mon blog*…

Un jour, à la faveur d’une bienheureuse rencontre, les Editions des Rêveurs ont souhaité leur rendre leur surface de papier… Par la grâce d’un recueil de textes et de dessins intitulé « Vies à la ligne » ils ont été réunis et se sont solidarisés. Ils avaient trouvé leur juste destination…

Aujourd’hui la Galerne me propose de montrer mes dessins originaux. Nouvelle étape pour ces images qui sortent enfin de leurs cartons… (Et qui, pour certaines, se détacheront définitivement de la spirale de mes blocs d’esquisses…) Ils vont pouvoir enfin se présenter un par un, pour de bon, pour de vrai, le trait tremblant mais têtu sur le grain du papier, non plus cachés sous une couverture mais d’emblée dans la lumière…

Je suis ravi qu’on les accueille. C’est une joie de savoir qu’ils vont encore m’échapper…

 

Soluto

 

Cette exposition a lieu en même temps qu’une exposition de mes travaux de peinture au Carré de l’Hôtel de Ville du Havre…

 

 



Vingt originaux de Vies à la ligne à la Galerne jusqu'au jour du muguet ...

(cliquer sur le carton pour le lien Galerne, Facebook...)






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10 avril 2010 6 10 /04 /avril /2010 14:30
















— Pourquoi t'as dit ça?
— Parce qu'à force de se taire, on s'égare...
— A moins, ajouta-t-elle, qu'à trop parler on finisse par se perdre...

Plus tard elle me dit :

— Tu les trouves comment mes cheveux?
— Pas mal...
— Pfff tu m'as répondu machinalement. Je suis sûr que tu t'en fiches...
— Mais pas du tout...
— Alors je les coupe?
— Oh non, contente toi de brûler les pointes...
— C'est surtout toi qui devrais brûler les tiennes...

Ah vraiment les filles, me suis-je dit,  ça ne lâche jamais rien...


(Et ma mise à jour, vous l'avez vue ma mise à jour? C'est là...)



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7 avril 2010 3 07 /04 /avril /2010 16:26










 

Trois acryliques sur toile, de 97x130 cm, sur un mur noir et long  de sept mètres...






Merci à tous ceux qui sont venus au vernissage de mon exposition, au Carré du Théâtre de l'Hôtel de Ville du Havre, le 2 avril dernier et qui ont ainsi contribué au succès de ce formidable moment... J'ai eu aussi une pensée pour ceux qui m'ont témoigné leur soutien et qui n'ont pas pu venir me voir ce soir-là... Qu'ils se rassurent, ce n'est que partie remise...

Je vous rapppelle que l'expo dure jusqu'au 28 avril... Si l'on souhaite me rencontrer, un petit mail, un coup de fil (voir en haut à gauche...) on ajuste nos agendas et hop! Toc, toc, badaboum! me voici avant vous là-bas pour vous accueillir avec un sourire...


A l'occasion de cette manifestation je viens de faire une mise à jour sur mon site où l'on retrouvera des toiles montrées à l'expo et des fantaisies cachées, ici ou là, dans quelques rubriques...



  Soluto



(Ah mais pas toutes.. Je ne vais pas brûler mes cartouches aussi vite... Et puis, je vous l'assure, la peinture, sur les murs, c'est pas mal non plus... Il y en a même qui disent que c'est mieux, mais bon, il y en a qui exagèrent toujours...)







Le site où l'on peut retrouver l'essentiel de mon parcours  http://soluto.free.fr


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29 mars 2010 1 29 /03 /mars /2010 10:35










Acrylique sur toile   120 x 120 cm    2010




Voilà, voilà... tout est emballé de papier bulles, prêt à partir au Carré du Théâtre de l'Hôtel de Ville... Je tremble un peu, comme à chaque fois que mes toiles et mes panneaux voyagent. Un coup, une rayure sont si vite arrivés... J'ai prévu mon accrochage, mais je sais aussi que ce qui collait sur le plan ne contente plus l'oeil de la même façon sur le mur... Pourvu que je ne lasse pas le gars du technique qui va me donner un  coup de main. Je peux vite me montrer tatillon ; un peu plus haut, un peu plus bas, à gauche, à droite, nan, c'était mieux avant, on recommence ou alors, non, vous aviez raison, on fait comme vous aviez dit au début, il y a trois heures... (ça, ça m'arrache la tripe de le reconnaître...) Quant aux éclairages, la brillance, les ombres projetées... Pfff.... Le gratin en perspective... Voyez le genre...

A vendredi, chers tous... à vendredi...



Au fait, z'avez tous reçu votre invitation? Laissez votre mail si vous voulez que je vous l'envoie...







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