Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog


Le Havre - Normandie - France

06 87 39 89 03


solutoblog@free.fr

Recherche


 

 

 

 

 

Soluto Villa Perrotte soiree accrochage exposition carpe diem peinture dessin

 

Glaces sans tain disponible ici

 

Le Dilettante

 

 

Soluto Villa Perrotte soiree accrochage exposition carpe diem peinture dessin

 

 

  Vies à la ligne disponible ici 

 

21 octobre 2014 2 21 /10 /octobre /2014 20:08







 

 

 




portrait soluto huile peinture

 

 

 

 

 

  Aquarelle -- 21cm x 21cm -- Septembre 2014

 

 

Une image, ma bobine, pour patienter jusqu'à la mise en ligne du nouveau blog

 

(En tout cas je suis ravi de voir que ma page attire encore quelques visiteurs. Sans nouveau billet depuis si longtemps, et parasité par la publicité, c'est inespéré... Merci...)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
20 juillet 2014 7 20 /07 /juillet /2014 12:43







 

 

 




dessin soluto bouille trogne bloc croquis crayon ecriture peinture

 

 

 

 

Ranger un peu... Qu'est-ce que je garde? Qu'est-ce que je décloue? Tous les étés la même rengaine ...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
30 mai 2014 5 30 /05 /mai /2014 09:49







 

 

 




dessin soluto bloc croquis nu fille crayon ecriture peinture

 

Mai 2014 — 29,7 cm x 18 cm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
18 mai 2014 7 18 /05 /mai /2014 20:43







 

 

 




dessin soluto bloc croquis nu fille crayon ecriture peinture

 

Mai 2014 — 29,7 cm x 18 cm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
3 mai 2014 6 03 /05 /mai /2014 10:54







 

 

 




dessin soluto Flaubert portrait fille crayon ecriture peinture

 


21 x 29,7 cm




 

 

 




dessin soluto Flaubert portrait fille crayon ecriture peinture

 

 

Détail

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




dessin soluto Flaubert portrait fille crayon ecriture peinture

 

Détail

 

 

 

 

 

Crayon douceur et couleur numérique...

 

 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
23 février 2014 7 23 /02 /février /2014 23:21







 

 

 




dessin soluto bloc croquis nu fille crayon ecriture peinture

 

Février 2014 — 18 cm x 18 cm

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 




dessin soluto nu croquis portrait fille crayon

 

 

Reprise du dessin ci-dessus...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
20 février 2014 4 20 /02 /février /2014 10:54







 

 

 




dessin soluto bloc croquis portrait fille crayon ecriture peinture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voies délicieuses du salut et de la perdition (4)...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
19 février 2014 3 19 /02 /février /2014 12:08







 

 

 




dessin soluto bloc croquis portrait fille crayon ecriture peinture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voies délicieuses du salut et de la perdition (3)...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
2 février 2014 7 02 /02 /février /2014 11:40







 

 

 




dessin soluto bloc croquis portrait fille crayon ecriture peinture

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les voies délicieuses du salut et de la perdition...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Partager cet article
Repost0
29 décembre 2013 7 29 /12 /décembre /2013 13:48







 

 

 




Soluto Rustin est mort croquis portrait ecriture peinture dessin

 

 

 

 

 

 

Crayon et mise en couleur numérique

 

 

...

 

 

Jean Rustin est mort.

J’ai découvert sa peinture par le biais d’un petit catalogue, à l’Armitière, librairie Rouennaise, que je fréquentais beaucoup au début des années quatre- vingt. Stupeur… Ce fut une gifle. Toutes ces images honteuses m’assaillaient, venaient me troubler, me fouiller, me déranger. J’étais seul avec elles, sans mot. Elles s’engouffraient en moi, me pénétraient par effraction.

Je n’ai pas pu acheter l’ouvrage. A cette époque, de toute façon, j’achetais peu de livres. Et comme je vivais encore plus ou moins chez mes parents j’étais prudent sur ce que je ramenais. Rustin tombant sous l’œil de mes vieux, pourtant si gentils et si tolérants, c’était l’assurance de leur confirmer ce qu’ils pressentaient trop bien ; la bizarrerie du fiston, ses préoccupations étranges, ses monomanies soupçonnées.

Rustin ! J’imaginais que ça se prononçait Reustine, à l’américaine. Impossible d’imaginer que ce peintre soit français. Difficile à l’époque de se renseigner sur cet artiste. L’internet n’existait pas, aucun livre n’était publié sur son œuvre. Je trouvais malgré tout quelques amateurs avec qui échanger. Je me souviens par exemple en avoir longuement parlé avec le sculpteur Marc Petit qui partageait avec moi cette fascination. Complicité de ceux qui ont été frappé par une révélation ! Mais, à la vérité, personne ne savait rien de solide sur lui. Un énorme pavé, format à l’italienne, est sorti, beaucoup trop cher pour moi.

Il n’y avait pas internet mais il y avait le minitel. 3611 ! J’ai tapé Jean Rustin et je l’ai trouvé à Bagnolet. Il était dans le bottin ! J’ai encore patienté deux ou trois ans avant d’avoir le courage de l’appeler. Je me suis cramponné et m’y suis risqué. Je n’imaginais même pas pouvoir tomber sur lui directement. C’est pourtant ainsi que ça s’est passé. Il était timide, ou méfiant, ou les deux à la fois.

Je lui ai dit toute mon admiration. On a parlé gentiment. Il m’a invité à le prévenir quand je viendrais à Paris afin que nous nous rencontrions dans son atelier. Un autre que moi, moins inhibé, moins impressionné, aurait saisi l’occase sur le champ. J’ai laissé filer. Quelques mois après je l’ai rappelé, de Paris, où je passais quelques jours de vacances. Mais il n’était pas disponible. Je crois qu’il partait. Dans mon souvenir il devait même prendre l’avion et ça l’ennuyait… Passons…

Je ne me suis plus manifesté. Pendant des années, au hasard de mes pérégrinations, j’ai vu beaucoup de ses dessins, de ses toiles. Souvent par petites quantités… Des mains, des visages… Notamment à la galerie Pierre-Marie Vitoux. A chaque fois j’étais saisi, ragaillardi, confiant.

Plus tard j’ai souffert quand j’ai visité la grande rétrospective de la Halle Saint Pierre en 2001. Cette dernière exposition magnifique, qui précipitait mon artiste chéri dans toutes les rétines du vulgaire, a marqué la fin de mon admiration sans borne. Je l’aimais mieux quand il était à moi tout seul. Je ne partage mes enthousiasmes qu’avec ceux que je choisis. Sentiment de dépossession, rancœurs : je lui ai attribué une autre place où l’odeur du souffre s’était évanouie. C’est injuste bien sûr. Je ne suis pas toujours très fier de moi et je me pardonne assez facilement. Revenons plutôt à lui.

Rustin reportait dans chacune de ses toiles toutes celles qui l’avaient précédée. Il n’était pas nécessaire d’en voir trop pour se convaincre de son génie.

Les temps qui viendront seront durs. Je vais devoir supporter des barbouilleurs qui ne tarderont pas à me demander : « Tu connais Rustin ? »… Je leur répondrai du bout des lèvres pour ne pas me gaspiller.

Jean Rustin est mort mais je le porte en moi. Là où il est je ne risque pas de l’enterrer.

 

 


 

 


Partager cet article
Repost0