Encore un mot dearworking girl, ce n’est pas le temps qui doit nous commander ! Quand il nous échappe il faut le rappeler à l’ordre ! S’il ne se donne plus, il faut le prendre ! La preuve, vous prenez bien le temps de ne rien faire (je n’imaginais pas que ce genre d’inactivité soit dans vos cordes …) Trouvons-en pour nous,que je me penche un peu sur vous...
— Alors? Les deux là-bas?... — Je les sens petits joueurs, branques et mauvais chasseurs... Le genre de ceux qui jouent la sérénade sur trois cordesgrinçantes et qui n'ont rien en magasin... — Et qui n'assurent pas le recul du coup de fusil... — Oh ça, t'inquiète! je saurais le gérer pour eux! On peut quand même aller manger deux crêpes à côté d'eux, si tu veux... Je sens que ça te ferait plaisir... — Surtout si elles sont au Nutella...
— Si Dieu existe et qu'il a inventé la drogue, le sexe et l'art, c'est pour nous offrir Amy Winehouse... — Arrête tes conneries, lève pas la tête et vise un peu les gazelles... Celles-là, bon Dieu ou pas,je les emmènerais bien au fond de l'épicerie pour leur jouer un air de banjo...
Il voulait encore croire qu'un américain viendrait, ou alors un chinois, ou peut-être un russe, tant pis... Quelqu'un qui lui permettrait d'amortir les frais de publicité, la location du stand et les sandwichs de ces dames...
Les mois passent et je me rends compte que nous nous apercevons de plus en plus fréquemment en ville, au hasard de nos pérégrinations. Non que nos chemins se croisent plus, mais dans la foule, notre inconscient aidant, nous nous repérons plus vite. Nos échanges sont toujours très brefs, j’y veille. Elles me tutoient, j’évite ça à tout prix... On fait une photo ou deux, je dis des bêtises pour les faire rigoler... Elles vont être bientôt mûres, je vais pouvoir faire venir l'équipe de Paris.