8 juin 2012
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— Bon ! Alors mon bouchon, on y va oui ou non ?! Tu sais bien qu’on n’a plus que jusqu’au 24 juin pour aller voir cette exposition ! Ce serait ballot de rater l’occase !
— T’as raison, d’autant que ce n’est pas souvent qu’il accroche sa peinture dans la région le Soluto… Oui, mais Mirza ?
— Ah oui, mince, Mirza…
Mes bons amis, n’ayez crainte, à la Villa Perrotte notre ami l’animal
a le droit lui aussi de s’ouvrir à la peinture contemporaine !
Le meilleur accueil, ainsi qu’à vous-même, lui sera réservé…
— Ouf ! nous sommes bien soulagés ! Entends-tu ma Mirza ?
— …
— Mirzaaa ?
— Laisse là tranquille voyons ! quand elle remue la queue comme ça, c’est qu’elle rêve déjà aux belles compositions de l’artiste, à sa palette vibrante, à sa touche vigoureuse et sensuelle…
— Tu crois ?
— Certaine !!! Fais chauffer le Kangoo…
Exposition Soluto à la Villa Perrotte
Du 26 avril au 24 juin 2012
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De Chine...
4 juin 2012
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29 mai 2012
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25 mai 2012
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Acrylique sur toile 100 cm x 100 cm 2012
La toile dans son entier, demain, à la Villa Perrotte
9, rue Jules Ferry
76 200 Dieppe
02 35 86 94 18
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20 mai 2012
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17 mai 2012
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(Toujours extrait de la même toile à venir... Quel suspens!)
Acrylique sur toile, détail...
Cette toile sera exposée à Dieppe à la Villa Perrotte
Du 26 avril au 24 juin 2012
Vernisage le 26 mai 2012 à partir de 18h00
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13 mai 2012
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(Toujours extrait de la même toile à venir... Quel suspens!)
Première soirée
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Assise sur ma grande chaise,
Mi-nue, elle joignait les mains.
Sur le plancher frissonnaient d'aise
Ses petits pieds si fins, si fins.
Je regardai, couleur de cire,
Un petit rayon buissonnier
Papillonner dans son sourire
Et sur son sein, - mouche au rosier.
Je baisai ses fines chevilles.
Elle eut un doux rire brutal
Qui s'égrenait en claires trilles,
Un joli rire de cristal.
Les petits pieds sous la chemise
Se sauvèrent : " Veux-tu finir ! "
La première audace permise,
Le rire feignait de punir !
Pauvrets palpitants sous ma lèvre,
Je baisai doucement ses yeux :
Elle jeta sa tête mièvre
En arrière : " Oh ! C’est encor mieux !...
Monsieur, j'ai deux mots à te dire... "
Je lui jetai le reste au sein
Dans un baiser, qui la fit rire
D'un bon rire qui voulait bien...
Elle était fort déshabillée
Et de grands arbres indiscrets
Aux vitres jetaient leur feuillée
Malinement, tout près, tout près.
Arthur Rimbaud
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8 mai 2012
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(Toujours extrait de la même toile à venir... Quel suspens!)
Elle est gaie et pensive ; elle nous fait songer
À tout ce qui reluit malgré de sombres voiles,
Aux bois pleins de rayons, aux nuits pleines d'étoiles.
L'esprit en la voyant s'en va je ne sais où.
Elle a tout ce qui peut rendre un pauvre homme fou.
Tantôt c'est un enfant, tantôt c'est une reine.
Hélas ! Quelle beauté radieuse et sereine !
Elle a de fiers dédains, de charmantes faveurs,
Un regard doux et bleu sous de longs cils rêveurs,
L'innocence, et l'amour qui sans tristesse encore
Flotte empreint sur son front comme une vague aurore,
Et puis je ne sais quoi de calme et de vainqueur !
Et le ciel dans ses yeux met l'enfer dans mon cœur !
Victor Hugo
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3 mai 2012
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(Toujours extrait de la même toile à venir... Quel suspens!)
Amour, je ne me plains de l'orgueil endurci
Amour, je ne me plains de l'orgueil endurci,
Ni de la cruauté de ma jeune Lucrèce,
Ni comme, sans recours, languir elle me laisse :
Je me plains de sa main et de son godmicy.
C'est un gros instrument par le bout étréci,
Dont chaste elle corrompt toute nuit sa jeunesse :
Voilà contre l'Amour sa prudente finesse,
Voilà comme elle trompe un amoureux souci.
Aussi, pour récompense, une haleine puante,
Une glaire épaissie entre ses draps gluante,
Un œil hâve et battu, un teint pâle et défait,
Montrent qu'un faux plaisir toute nuit la possède.
Il vaut mieux être Phryne et Laïs tout à fait,
Que se feindre Portie avec un tel remède.
Pierre de Ronsard (1524-1585)
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28 avril 2012
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Acrylique sur toile (détail) 2012
(fragment toujours extrait de la même toile)
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