La couverture du dernier ouvrage de Schiffter, Le charme des penseurs tristes, a tout de suite retenu mon attention. L'auteur de la photo, Nori, a su capturer, au fond d'une sorte d'entonnoir de lumière, un personnage solitaire descendant vers la mer. Un individu minuscule avançant sur une route déserte entre un château et la végétation, le masculin et le féminin, la culture, la nature... Toutes ces choses qu'on ne manque pas de projeter pour peu qu'une image somptueuse vous résiste un peu.
C'est en renonçant à examiner la photo dans le détail, et en prenant un peu de recul, que s'est levé ce pubis de lumière... Je n'ai pas pu résister. J'ai, à partir de cette photo, réalisé le montage ci-dessus.
Schiffter n'en a pas été fâché puisqu'il l'a publié sur son blog.
Vous pouvez vous lancer dans ce livre. Si d'aventure il n'était pas pour vous, vous n'y comprendriez rien et en sortiriez indemne. Mais à l'inverse, si ce texte vous trouve, il déploiera son charme et vous touchera profondément. Peut-être même durablement.
Je vous livre l'une des phrases de l'auteur que j'ai recopiée afin de ne pas la perdre trop vite "Le sentiment tragique de la vie répugne à l'esprit de sérieux, sa parodie vulgaire."
Qui dit mieux?
http://lephilosophesansqualits.blogspot.fr/
Montage à partir de la couverture du dernier livre de Schiffter
septembre 2013
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