21 décembre 2006
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Poste à essence, vingt-trois heures, mauvais jus, long, non sucré, un euro cinquante. Deux essais. Le premier j'assiste, impuissant, au filet baveux qui s'écoule sur le flanc du gobelet qui s'est installé de traviole... En voulant le redresser je me brûle les doigts. A la caisse la fille ne discute pas et me suit sans un mot. Elle ouvre la bécane, recale les gobelets, met elle-même les deux pièces. Cette fois ça coule droit, ça crépite même un peu. C'est brun, c'est jaune, c'est crémeux.
Je siffle ce truc, qu'on ne peut décemment pas appeler un café, en regardant par la baie vitrée les voitures qui passent au loin sur l'autoroute. On est en décembre, Noël approche, je n'ai encore rien acheté pour gâter ceux qui me sont proches... J'écrase le gobelet doucement en faisant attention au craquement qu'il produit. En retournant à la voiture je vois la douane sur le parking. Je n'ai rien à cacher mais je ne voudrais pas qu'ils fouillent la voiture, enfin pas ce soir... Non, surtout pas ce soir...
Je siffle ce truc, qu'on ne peut décemment pas appeler un café, en regardant par la baie vitrée les voitures qui passent au loin sur l'autoroute. On est en décembre, Noël approche, je n'ai encore rien acheté pour gâter ceux qui me sont proches... J'écrase le gobelet doucement en faisant attention au craquement qu'il produit. En retournant à la voiture je vois la douane sur le parking. Je n'ai rien à cacher mais je ne voudrais pas qu'ils fouillent la voiture, enfin pas ce soir... Non, surtout pas ce soir...